Le climat : tous et toutes coupables ?

Le patronat et le gouvernement répètent continuellement que la seule façon de sauver la planète est de changer nos habitudes quotidiennes… et pourtant ! On estime que :

  • 1/4 de la pollution vient du transport… alors que le ferroviaire subit des attaques répétées qui détruisent de petites lignes rurales et des liaisons inter-cités !
  • 1/4 de la pollution vient des entreprises… beaucoup de patrons mettent tous les jours la santé des travailleuses et des travailleurs en danger en négligeant les formations, les règles d’hygiène et de sécurité, en polluant, comme dans les branches du nettoyage et du BTP.
  • 1/4 de la pollution vient de la consommation individuelle… et on fait culpabiliser les prolétaires qui n’ont pas les moyens de consommer en « éco-responsables ».
  • 1/4 de la pollution vient de l’agriculture… alors que les travailleurs et travailleuses de l’agriculture subissent, en même temps que l’environnement, la loi de la jungle capitaliste ainsi que les nombreuses maladies professionnelles, conséquences à la pollution et au rythme de vie.


La vérité est sous nos yeux : les pollutions viennent majoritairement
des secteurs de nos vies liés au système capitaliste qui nous domine et nous broie !


Ce sont bien les travailleurs, et surtout les travailleuses, de plus en plus poussé-e-s dans la précarité, qui sont logé-e-s dans les endroits où la pollution sonore et aérienne sont les plus fortes.
La situation des étudiant-e-s pauvres et des jeunes travailleurs-euses est encore plus catastrophique !
Regardons l’état des HLM et des cités universitaires : la majorité s’effritent, sont mal isolés, et sont des passoires énergétiques d’un autre temps…
Certaines associations écologistes conseillent de mettre un pull et de baisser le chauffage… mais il faudrait déjà pouvoir se chauffer tous les jours sans avoir à choisir avec d’autres factures ou dépenses quotidiennes !
Nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles sont causées par les pollutions et l’exposition aux produits chimiques. Il y a plus de morts au travail qu’il y a de morts par les guerres aujourd’hui ! Comment un système qui méprise les travailleurs-euses pourrait prendre soin de la planète ?! En tant qu’organisation syndicale, nous luttons pour le droit à la vie, digne, sans pollution ni problèmes de santé.


Parce que le capitalisme « vert » et responsable n’existe pas !
Mobilisons-nous toutes et tous le 15 mars pour un meilleur avenir !
Nous ne voulons plus perdre notre vie à la gagner ! Pour nous et pour après !



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