Le 8 mars : mobilisons-nous ! Un cunni et un CDI !

L’année passée, le 8 mars, la grève en Espagne a montré que les femmes et les hommes féministes étaient nombreuses et nombreux à se mobiliser pour l’égalité réelle des droits des femmes. Cette année encore, il nous faut nous mobiliser, toujours plus nombreuses et nombreux pour montrer que l’égalité entre les hommes et les femmes ne doit pas être une exception mais la règle !


Les raisons ne manquent pas de se mobiliser et de combattre les discriminations quotidiennes subit par les femmes :

  • Des milliers de femmes souffrent tous les jours de violences, viols voire meurtres sexistes. (plus de 22 femmes tuées depuis le début de l’année par leur conjoint ou ex-conjoint en France, une femme meurt toutes les 3 minutes d’un avortement clandestin dans le monde, la fête de Pamplune c’est un peu près 200 viols durant le temps de la fête…)
  • Les femmes sont discriminées à travers des préjugés d’une autre époque au quotidien, partout, y compris par l’État et ces services publics : dans la justice, la santé (#payetonutérus), …

Nous exigeons :

  • Une éducation sans préjugés sexistes, des personnels formés, des crèches à l’université !
  • Des lieux de travail sans sexisme et discriminations, à travail égal, salaire égal !
  • Les femmes migrantes doivent avoir les mêmes droits peu importe les papiers ! Et non plus subir une double discrimination !
  • La garantie que tous les moyens de contraceptions (préservatifs, pilule, DIU…), la contraception d’urgence (pilule du lendemain et DIU) et l’avortement soit gratuits et garantis dans leurs accès sans discrimination aucune, et que le délai d’avortement soit rallongé ! C’est à dire des services publics de qualité, gratuits et accessibles à l’heure où le gouvernement veut fermer encore plus de maternités et ferme depuis maintenant une décennie des services d’avortement au nom de la rentabilité !
  • De nouveaux droits afin de renforcer l’égalité face aux tâches ménagères : un congé parentale égalitaire et commun aux deux parents, la fin du travail de nuit pour toutes et tous sauf dans les branches nécessaires (santé par exemple), des moyens de garde assurer par l’employeur
  • Les femmes qui ont les moyens payent, pour éviter la double voir triple journée, des « services à la personne ». Toutes les femmes doivent avoir accès à des services de garde et de soins (enfants, parent) leur permettant de travailler, de souffler, de vivre, de s’épanouir.

Toutes ces raisons et bien d’autres nous poussent à nous mobiliser le 8 mars ! Nous ne pouvons pas laisser la moitié de l’humanité dans la peur, la violence, les discriminations généralisées, la souffrance, les difficultés quotidiennes et la précarité. Chaque recul du droit du travail, chaque hausse du taux de chômage, chaque réforme de retraite d’austérité touche plus les femmes que les hommes. Il faut que cela cesse !



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